Le rythme actuel de rénovations qui, bien qu’aidées publiquement, sont constituées selon l’ANAH d’environ 570 000 rénovations énergétiques dont seulement 72 000 rénovations d’ampleurs là où il faudrait déjà être à 200 000 par an. Pour atteindre ensuite 700 000 entre 2030 et 2050, on parle d’un facteur 10 d’ici 2030. Il est donc impératif de trouver les bons leviers pour accélérer et massifier.

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Pourquoi se concentrer sur la rénovation globale et performante en une fois ou par quelques étapes ? En réalité, même si l’équation économique n’est pas si simple avec un besoin en financement et un temps de retour sur investissement parfois vu comme trop élevé, c’est bien maintenant que l’effort maximum doit être porté pour tenter de réduire le plus fortement possible les consommations d’usage, sans effet rebond. Dans le même temps, la valeur verte immobilière, soit l’écart de prix constaté chaque année par les Notaires pour la vente de logements performants A et B et les logements les moins performants F et G, se creuse. Preuve que cet investissement n’est pas seulement utile et nécessaire pour lutter contre le changement climatique, il constitue un investissement patrimonial valorisable dont les bénéfices nets et immédiats à l’issue des travaux sont le confort amélioré des usagers et une réduction sensible de leurs factures énergétiques.

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La rénovation globale et performante, à l’heure où la construction neuve est en perte de vitesse, sous contraintes de nouvelles exigences techniques, économiques et environnementales, en plus de constituer le chantier du siècle est une opportunité réelle de développement ou de transition pour bon nombre d’acteurs. Alors comment peut-on réellement accélérer ? Tout est à mettre sur la table : sensibilisation, formation, innovation technique pour les solutions comme le hors-site, innovation des processus par une meilleure connaissance des acteurs et un travail plus collaboratif, par le recours éventuel aux nouvelles technologies quand cela s’avère pertinent.